Les siècles passés ont connu le développement d’extraordinaires progrès scientifiques et technologiques et par ailleurs de considérables progrès politiques et sociaux.
Mais les savants ont progressivement cloisonné leur domaine et un fossé s’est creusé entre les sciences dites « dures » et les sciences dites «humaines».
Les sciences « dures » m’ont paru contribuer à « désenchanter le monde » : Ainsi, jeune étudiant en médecine – c’était en 1970 – j’avais lu avec intérêt l’ouvrage de Jacques MONOD, Le hasard et la nécessité et avoue avoir été accablé par les dernières phrases qui concluaient ce livre du prix Nobel de Biologie : je le cite : L’ancienne alliance est rompue. L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’univers d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son Devoir n’est écrit nulle part. À lui de choisir entre le royaume et les ténèbres.
Fort heureusement d’autres lectures m’ont depuis rasséréné et j’ai été notamment ébloui par la découverte de l’œuvre de SPINOSA et celle d’EINSTEIN que je vais évoquer.