Les systèmes d’altération de la Liberté de conscience

La Franc-Maçonnerie est attachée, par sa constitution, à un respect total de la liberté de conscience. Elle a inspiré de grands combats : la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État ou plus récemment la loi Picard de 2001 sur les dérives sectaires. Cet article, en utilisant les outils législatifs et conceptuels à disposition, propose de répondre à la question suivante : Comment les principes de la Franc-Maçonnerie contribuent-ils à la lutte contre l’altération de la liberté de conscience ?  Nous tenterons dans une première partie de définir la liberté de conscience pour ensuite évoquer les facteurs qui peuvent l’altérer.  Nous terminerons par le rôle de la Franc-Maçonnerie et le principe de liberté absolue de conscience.  I – Définir la liberté de conscience Si le concept de liberté de conscience était simple à appréhender au XIXème siècle, Sigmund Freud, les neurosciences et les sciences sociales nous ont ensuite rappelé que nous sommes les objets de déterminismes qui nous échappent mais auxquels nous n’échappons pas.  Henri Tajfel est un psychosociologue qui a travaillé sur le concept des identités sociales. Il explique qu’un individu appartient à plusieurs groupes sociaux.

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L’Intelligence artificielle au secours de St Thomas ?

Je suis tellement heureux de m’exprimer devant une assemblée de femmes et
d’hommes libres et de bonne mœurs !!! Mais le sommes-nous vraiment ? Les bonnes mœurs
ne se jugent que dans le contexte d’une société, d’un lieu géographique et d’une époque… En
1721, quand la constitution de la franc-maçonnerie fut écrite, il n’était pas de bonne mœurs
d’être homosexuel. Il l’était pourtant de vanter les bienfaits de la colonisation, ou de ne pas
s’émouvoir du viol conjugal, voire d’être fier de le pratiquer (c’était un devoir après tout, le
consentement était contractuellement acquis !). Sans contexte précis, pas de mœurs !
Heureusement, si je suis libre de mes pensées et de mes choix et que j’applique cette
même liberté à autrui, cela me donne la tolérance suffisante pour affirmer : vous êtes tous,
mes sœurs et mes frères, des gens de bonnes mœurs.
La question est donc : suis-je libre (de mes pensées et de mes choix) ?
Évidemment, la liberté est un très large concept ! Il est indécent de s’en plaindre quand
des milliards d’humains vivent sous des régimes autoritaires… Vous connaissez la pyramide
de Maslow qui définit les besoins fondamentaux : on ne peut pas répondre au besoin de
sécurité si les besoins physiologiques ne sont pas remplis. On n’accède pas à l’appartenance, à
l’estime ou à l’accomplissement quand on n’est pas en sécurité, etc… Il en va de même pour
la liberté : je peux parler de liberté de penser, de choix ou de me construire un esprit critique
uniquement parce que je vis dans un état de droit, sans police politique ou de mœurs (encore
eux !), entouré d’une multitude de liberté (d’expression notamment).

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Le ministre franc-maçon d’Hitler

J’ai découvert l’existence de ce personnage et son appartenance à la franc-maçonnerie.
Comment l’un des nôtres put-il être séduit par la personnalité d’Hitler et son programme au
point d’en devenir l’un les collaborateurs les plus zélés, contribuant ainsi à l’œuvre de mort
portée par l’idéologie nazie ? S’est-il à ce point fourvoyé ou s’est-il laissé aveugler par son
ambition personnelle ? Hitler ignorait-il son appartenance à la franc-maçonnerie ou l’a-t-il
sciemment utilisé en toute connaissance de cause ? Comment Hjalmar Schacht, personnalité
emblématique de l’entre-deux guerres, banquier né sous Bismarck, véritable star de la
finance de l’époque, qui avait sauvé l’Allemagne de l’hyperinflation dans les années vingt, a-
t-il pu devenir ministre de l’Economie d’Hitler et président de la Reichsbank, contribuant
ainsi à la reconstitution du potentiel militaire nazi, avant d’être envoyé sur ordre du Führer
lui-même en camp de concentration, puis jugé par les Alliés à Nuremberg où il fût acquitté,
traduit ensuite devant les tribunaux de dénazification de son pays, où il fut de nouveau
acquitté, lui permettant ainsi de reprendre une carrière de banquier international, jusqu’à sa
mort à plus de 90 ans au début des années 1970 ? C’est à toutes ces questions que je vais
essayer de répondre.

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Éducation et liberté : apprendre ou ne pas apprendre ? Telle est la question.


L’éducation et la liberté sont des concepts indissociables, qui ont toujours été au cœur des
débats philosophiques, politiques et sociaux. Alors, la connaissance et l’éducation rendent-ils
l’Homme libre ?
Depuis l’aube de la civilisation, l’Homme a cherché à se libérer de ses chaînes physiques,
intellectuelles ou spirituelles. La connaissance et l’éducation ont souvent été perçues comme les
moteurs principaux de cette libération.
Socrate considérait que la connaissance de soi et la quête de la sagesse étaient les clés de la
liberté intellectuelle et morale.
Platon, dans son allégorie de la caverne, parlait des hommes qui voient les ombres projetées
sur les parois en croyant que c’est là toute la réalité. Ce n’est que lorsqu’ils sont libérés des chaînes
qui les retiennent au fond de la caverne, qu’ils voient le monde réel.
Montaigne affirmait que « L’ignorance est la plus sûre des servitudes ». Et que « C’est de
l’éducation que dépendent les destinées du genre humain ».

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EFFACER L’HISTORIQUE

Plus précisément, cette planche aurait pu être sous-titrée : le passé, un bien commun ?
Dans sa description d’une société totalitaire, 1984, Georges Orwell érige en principe la
maxime suivante : « celui qui contrôle le passé contrôle le présent, celui qui contrôle le
présent contrôle l’avenir ».
C’était un samedi soir, nous avions décidé en famille de regarder un dessin animé.
Avant que le générique ne commence, un écriteau nous mettait en garde sur la dangerosité
potentielle de la vidéo que nous allions faire visionner imprudemment à nos enfants : « ce
programme comprend des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou
des cultures. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque et le sont encore aujourd’hui ». Ce
message n’est qu’un des nombreux exemples de polémiques autour de représentations
passées, qu’il s’agisse de la statue de Colbert devant l’Assemblée nationale ou encore du
choix d’une comédienne pour incarner un rôle à l’écran. Je ne m’attacherai pas ici aux détails
des faits, en m’efforçant au contraire de démêler les présupposés intellectuels derrières ces
polémiques.

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Et toi, Tattoo compris ?

Durant nos vacances, nous avons mis en place un jeu avec mon chéri. Trouver les tatouages sur le corps des gens que nous croisions dans la rue ! En effet, nous avions fait le constat qu’un bon nombre de personnes étaient tatouées, nous donnant le sentiment de faire partie d’une tribu fort rare, celle des « non tatoués » !
Dans notre époque où les gens se déshabillent, aussi bien par la libération de la parole que des habits (les culottes ont de moins en moins de tissu !), dans notre époque où ils se dénudent volontiers, le tatouage semble remplacer le vêtement. Si bien que, mêmes nus, ils paraissent habillés !

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