Pour une paix mondiale durable : engagement maçonnique et fraternité universelle


Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais expliquer pourquoi j’ai
choisi ce thème. La paix dans le monde c’est pour moi une finalité et un espoir
qui trotte dans ma tête depuis longtemps. C’est avoir des rapports avec les autres
qui n’engendrent que du progrès, progrès dans la réflexion, dans la recherche de
la vérité, dans l’évolution de l’homme (et de la femme cela va de soi). C’est la
possibilité d’avancer avec les autres et pas contre les autres. La paix c’est plus
qu’un mot, c’est un tout.
Vous rappelez-vous des sujets abordés par les Miss America lors des
concours de beauté aux États-Unis lorsque le commentateur leur demandait quel
était leur vœu le plus cher ? Inexorablement la réponse incluait « La paix dans le
monde ».

Lire la suite

Les écrits de Jakim Boor

Jakim Boor, c’est sous cette signature que furent publiés très exactement 49 articles
entre le 14 décembre 1946 et le 3 mai 1951 dans le quotidien espagnol Arriba,
l’organe très officiel de la Phalange, organisation nationaliste et catholique,
d’obédience fasciste, fondée en octobre 1933 par José Antonio Primo de Rivera et
constituant après la victoire franquiste la branche politique de l’appareil d’Etat. Au fil
de ces articles, ce mystérieux Jakim Boor – qui semble bien connaître les francs-
maçons puisqu’il n’a pas hésité à reprendre comme nom de guerre une référence
évidente à nos propres mots symboliques – distille sa haine contre la franc-
maçonnerie qu’il définit comme « une puissance internationale secrète bien plus
terrible que tous les fascismes qui ont existé et n’existent pas encore ».

Lire la suite

Spinoza, précurseur des Lumières…Quid au XXI° siècle ?

Spinoza, précurseur des Lumières…Quid au XXI° siècle ?

Introduction :

Je me dis depuis plusieurs années qu’il est vraiment temps d’écrire sur Spinoza…Pourquoi ? Parce que ce philosophe très « tendance » aujourd’hui a transformé ma vie à mes 30 ans. J’ai découvert Spinoza à cette époque-là alors que je cherchais vainement des réponses à quelques angoisses et questions existentielles entre autres. Et ce n’est pas fini.
Je surfais, survolais frénétiquement de philosophe en philosophe, aucun ne répondait à mes attentes, mes questionnements. Jusqu’au jour où je tombe un peu par hasard sur le livre du philosophe Alain, écrit en 1949, portant le titre de « Spinoza » tout simplement. Et là patatras…je suis totalement scotché. Cette philosophie de Spinoza que l’on dit si complexe, si ardue, si inaccessible, démonstrative au sens mathématique du terme, tout à coup s’éclaire, m’éclaire littéralement.
Depuis lors, je ne cesse de le découvrir, par ses écrits bien sûr mais aussi à l’aide d’éclaireurs, de transmetteurs de la pensée de Spinoza comme Robert Misrahi, Frédéric Lenoir, Bruno Giuliani, Gilles Deleuze, Irvin Yalom, Roger Pol-Droit, Antonio R.Damasio, Lionel Naccache et Jean-François Bensahel récemment…
Alors même si je suis encore très loin d’avoir compris toute la profondeur de cet homme et de son œuvre immense, j’aimerais surtout partager en quoi ce philosophe, cette philosophie, ont enchanté ma vie et continuent de m’enchanter et comment je les inscris dans ma vie.
Écrire, pour moi, c’est avant tout l’occasion de se découvrir dans les deux sens de ce terme, de se redécouvrir, de donner, de partager, de tenter de grandir et d’essayer de mieux comprendre, ensemble…

Lire la suite

Tolérance

Il m’importait de choisir un sujet qui soit non seulement d’actualité, mais qui résonne profondément en
moi, et qui porte une dimension philosophique essentielle.
Alors, assise sur mon canapé, devant les informations de 20h, le concept de tolérance – ou plus
précisément, l’absence de tolérance – s’est imposé à moi comme une évidence pour mes travaux
d’apprentie.
Entre les discours et les images, ma modeste conclusion c’est que le moins que je puisse dire, c’est que
les Hommes ne débordent pas de Tolérance… Pourtant, la tolérance est sans doute la bonne mesure, le
tempo harmonieux qui permettrait d’équilibrer les relations entre les Hommes, mais aussi entre
l’humanité et notre Terre.
Mais commençons par le début.
Toujours assise sur ce même canapé, je me surprends à réfléchir : la tolérance a sans doute été le
premier sentiment que j’ai perçu dès mon arrivée dans ce temple. Je n’oublierai jamais cette ouverture
d’esprit, cette bienveillance, et cet accueil à la fois amical et chaleureux. Mon initiation, quant à elle,
restera gravée à jamais dans ma mémoire et dans mon cœur, tant elle fut à la fois inoubliable,
bouleversante et déstabilisante. Mais poursuivons, sinon je risque d’inonder mon clavier !
Ainsi, sans plus attendre et avec une certitude renouvelée, je venais de trouver mon sujet de réflexion
sociétale.

Lire la suite

Les systèmes d’altération de la Liberté de conscience

La Franc-Maçonnerie est attachée, par sa constitution, à un respect total de la liberté de conscience. Elle a inspiré de grands combats : la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État ou plus récemment la loi Picard de 2001 sur les dérives sectaires. Cet article, en utilisant les outils législatifs et conceptuels à disposition, propose de répondre à la question suivante : Comment les principes de la Franc-Maçonnerie contribuent-ils à la lutte contre l’altération de la liberté de conscience ?  Nous tenterons dans une première partie de définir la liberté de conscience pour ensuite évoquer les facteurs qui peuvent l’altérer.  Nous terminerons par le rôle de la Franc-Maçonnerie et le principe de liberté absolue de conscience.  I – Définir la liberté de conscience Si le concept de liberté de conscience était simple à appréhender au XIXème siècle, Sigmund Freud, les neurosciences et les sciences sociales nous ont ensuite rappelé que nous sommes les objets de déterminismes qui nous échappent mais auxquels nous n’échappons pas.  Henri Tajfel est un psychosociologue qui a travaillé sur le concept des identités sociales. Il explique qu’un individu appartient à plusieurs groupes sociaux.

Lire la suite

L’Intelligence artificielle au secours de St Thomas ?

Je suis tellement heureux de m’exprimer devant une assemblée de femmes et
d’hommes libres et de bonne mœurs !!! Mais le sommes-nous vraiment ? Les bonnes mœurs
ne se jugent que dans le contexte d’une société, d’un lieu géographique et d’une époque… En
1721, quand la constitution de la franc-maçonnerie fut écrite, il n’était pas de bonne mœurs
d’être homosexuel. Il l’était pourtant de vanter les bienfaits de la colonisation, ou de ne pas
s’émouvoir du viol conjugal, voire d’être fier de le pratiquer (c’était un devoir après tout, le
consentement était contractuellement acquis !). Sans contexte précis, pas de mœurs !
Heureusement, si je suis libre de mes pensées et de mes choix et que j’applique cette
même liberté à autrui, cela me donne la tolérance suffisante pour affirmer : vous êtes tous,
mes sœurs et mes frères, des gens de bonnes mœurs.
La question est donc : suis-je libre (de mes pensées et de mes choix) ?
Évidemment, la liberté est un très large concept ! Il est indécent de s’en plaindre quand
des milliards d’humains vivent sous des régimes autoritaires… Vous connaissez la pyramide
de Maslow qui définit les besoins fondamentaux : on ne peut pas répondre au besoin de
sécurité si les besoins physiologiques ne sont pas remplis. On n’accède pas à l’appartenance, à
l’estime ou à l’accomplissement quand on n’est pas en sécurité, etc… Il en va de même pour
la liberté : je peux parler de liberté de penser, de choix ou de me construire un esprit critique
uniquement parce que je vis dans un état de droit, sans police politique ou de mœurs (encore
eux !), entouré d’une multitude de liberté (d’expression notamment).

Lire la suite