Les apprentis francs-maçons n’ont pas le droit de prendre la parole lors des tenues, sauf
lorsqu’ils présentent leurs travaux. Je vais donc avoir le plaisir de vous parler d’un sujet
particulier pour moi : le silence. J’aborderai le sujet en trois volets : le silence en général ; le
silence en Franc-maçonnerie ; le silence pour moi sur mon cheminement maçonnique.
Mon choix du sujet est assez cocasse, en raison de mon côté volubile et loquace, pour ne pas
dire bavard. C’est justement ces facultés qui m’incitent à me pencher sur le sujet.
Selon Sénèque « Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler ». Un autre « ami
qui me veut du bien », un frère ici présent, répète, un peu comme ma mère que « nous avons
deux oreilles, deux yeux mais une seule bouche ».
J’avoue, qu’au cours de réflexion sur le sujet, je me suis demandée si prendre la parole en
vaut la peine. Pourquoi j’en parlerais ? Je ne vous dirais rien de nouveau.
Mais puisque j’ai trois ans, il est donc temps pour moi de passer à l’apprentissage du silence.
Avec l’espoir, un jour, de savoir parler.