Réalité et Vérité

Faits alternatifs et fake News

La vérité et la réalité sont des notions différentes selon que l’on s’adresse à un philosophe, un physicien ou un croyant.

Il existe deux écoles en philosophie : ceux qui, comme Platon, considèrent que la réalité n’existe pas dans ce monde et que le monde sensible que nous apercevons n’est que le reflet sur le mur de la réalité.

Et ceux qui, comme Aristote ou les positivistes, considèrent que la réalité est un attribut du langage et des sens et on ne peut connaitre la réalité qu’à travers les sens.

Les politiques de tous temps ont exploité l’ambiguïté entre vérité et réalité en fabriquant des « fake news » ou de faits alternatifs et en manipulant la vérité.

En physique la réalité mathématique seule peut donner une idée de la réalité externe objective.

Dès l’initiation le Franc-maçon s’engage dans un parcours qui doit le mener des ténèbres vers la lumière, de l’ignorance vers la vérité. Ce qui compte, c’est la recherche incessante de la vérité et le parcours pour l’atteindre.

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Le Dieu d’Einstein et le Dieu de Spinoza  

Les siècles passés ont connu le développement d’extraordinaires progrès scientifiques et technologiques et par ailleurs de considérables progrès politiques et sociaux.

Mais les savants  ont progressivement cloisonné leur domaine et un fossé s’est creusé entre les sciences dites « dures » et les sciences dites «humaines».  

Les sciences « dures » m’ont paru contribuer à « désenchanter le monde » : Ainsi, jeune étudiant en médecine – c’était en 1970 – j’avais lu avec intérêt l’ouvrage de Jacques MONOD,  Le hasard et la nécessité  et avoue avoir été accablé par les dernières phrases qui concluaient ce livre du prix Nobel de Biologie : je le cite : L’ancienne alliance est rompue. L’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’univers  d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son Devoir n’est écrit nulle part. À lui de choisir entre le royaume et les ténèbres. 

Fort heureusement d’autres lectures m’ont depuis rasséréné et j’ai été notamment ébloui par la découverte de l’œuvre de SPINOSA et celle d’EINSTEIN que je vais évoquer.

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Insémination artificielle avec donneur la levée de l’anonymat

La levée de l’anonymat dans le cadre de l’IAD.

  • insémination artificielle avec donneur

Les chiffres et le contexte.

De tout temps la stérilité a été génératrice d’angoisses majeures. Mais quand un couple n’avait pas d’enfant, la femme était la première à être mise en cause. Ce déshonneur que subissait la femme stérile est lié à la valorisation ancestrale de la procréation. Avec la procréation, la collectivité assurait non seulement sa survie biologique, mais également sa propre survie sociale au travers de la transmission de valeurs, de normes, de pratiques et d’acquis de toutes sortes qui sont précisément liés à la reproduction du genre humain. Si le statut de femme était acquis à partir du premier enfantement, c’est avec lui que le corps féminin devint un enjeu de pouvoir. Mais l’homme aussi eut à souffrir de stigmatisation, car dans une société centrée sur le masculin viril et dominant, un homme infertile ou stérile était l’équivalent d’un homme impuissant.

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Vers l’infini et au-delà… ou la passion d’Icare

J’aurais aimé ce soir vous parler de Dédale, l’inventeur du labyrinthe, des statues qui bougent, de la vache de bois qui trompa Poséidon, et de beaucoup d’autres gadgets technologiques, Dédale (qui signifie « ingénieux »), le technicien qui est aujourd’hui mis à l’honneur dans la vie pratique.

J’aurais aimé vous parler du fil d’Ariane, de Minos, de Thésée et de Cnossos, noms rattachés aux labyrinthes depuis la plus haute Antiquité en essayant de ne pas en faire une sorte de copié-collé de Wikipédia…

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Silence

Les apprentis francs-maçons n’ont pas le droit de prendre la parole lors des tenues, sauf
lorsqu’ils présentent leurs travaux. Je vais donc avoir le plaisir de vous parler d’un sujet
particulier pour moi : le silence. J’aborderai le sujet en trois volets : le silence en général ; le
silence en Franc-maçonnerie ; le silence pour moi sur mon cheminement maçonnique.

Mon choix du sujet est assez cocasse, en raison de mon côté volubile et loquace, pour ne pas
dire bavard. C’est justement ces facultés qui m’incitent à me pencher sur le sujet.
Selon Sénèque « Celui qui ne sait pas se taire, il ne sait pas non plus parler ». Un autre « ami
qui me veut du bien », un frère ici présent, répète, un peu comme ma mère que « nous avons
deux oreilles, deux yeux mais une seule bouche ».
J’avoue, qu’au cours de réflexion sur le sujet, je me suis demandée si prendre la parole en
vaut la peine. Pourquoi j’en parlerais ? Je ne vous dirais rien de nouveau.
Mais puisque j’ai trois ans, il est donc temps pour moi de passer à l’apprentissage du silence.
Avec l’espoir, un jour, de savoir parler.

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« Si la liberté de conscience est absolue, qu’en est-il de la liberté d’expression ? »

La Liberté de conscience est portée comme le principe clé de la franc-maçonnerie. Elle se développe en Angleterre au XVIII° siècle et les français ne lui adjoindront le caractère « absolu » qu’avec la décision du Grand Orient de France de 1877. On pourra, dès lors, devenir franc-maçon sans croire en Dieu !

De nos jours, la liberté absolue de conscience apparaît de plus en plus comme la valeur à défendre par tous les humanistes. Elle est explicitée dans l’article 18 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948 :

« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »

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