Et toi, Tattoo compris ?

Durant nos vacances, nous avons mis en place un jeu avec mon chéri. Trouver les tatouages sur le corps des gens que nous croisions dans la rue ! En effet, nous avions fait le constat qu’un bon nombre de personnes étaient tatouées, nous donnant le sentiment de faire partie d’une tribu fort rare, celle des « non tatoués » !
Dans notre époque où les gens se déshabillent, aussi bien par la libération de la parole que des habits (les culottes ont de moins en moins de tissu !), dans notre époque où ils se dénudent volontiers, le tatouage semble remplacer le vêtement. Si bien que, mêmes nus, ils paraissent habillés !

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Est-il nécessaire d’aborder le fait religieux au sein de l’école laïque et républicaine ?

La question porte sur la « nécessité » de cet enseignement.
Au même titre que les mathématiques ou le Français, faut-il promouvoir l’enseignement du fait religieux aux programmes des écoles, collèges et lycées ?
Mais pourquoi se pose-t-on cette question maintenant alors que l’enseignement du fait religieux est déjà dans les programmes ? Faudrait-il y renoncer à cause de la montée des communautarismes et de sa récupération politique ?

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Le Nucléaire et l’Homme – 33 ans de la vie commune

J’ai décidé de partager avec vous mes réflexions sur le rapport entre le nucléaire et l’humain. J’ai choisi ce sujet parce que plus de 80 % de l’énergie produite en France est d’origine nucléaire et les débats sur le nucléaire font partie des enjeux politiques majeurs. Un choix qui définira les pratiques des décennies à venir.

Il y a 33 ans, fin avril-début mai, un nuage radioactif s’est arrêté à la frontière franco-allemande. Un miracle digne de Jésus et ses apôtres.

Il y a 33 ans, j’étais élève du CE1 à 150 km au sud de Tchornobyl. Tchornobyl est un nom en soi remarquable – étymologiquement cela veut dire « une histoire noire » et c’est également le nom en ukrainien de l’herbe d’absinthe.

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Le voyage, assuétude ou libération ?

Etonnante réflexion que celle-là. Elle m’est venue lors d’une discussion entre mon oncle Jacques, mon chéri et moi, arrosée de 2 verres d’un cocktail Italien à Beaucaire dans le sud de la France.

Jacques, grand voyageur durant de nombreuses années pour des raisons professionnelles, nous fit la remarque suivante : « Quand on a toujours envie de voyager, de partir, cela devient un besoin, donc le retour crée une absence. Je me suis rendu compte que je devenais fou entre 2 voyages. Je ressentais un manque psychologique mais aussi physiologique. Mes mains tremblaient et je me disais : « Dans quel pays je ne suis pas encore allé ? Il faut que je reparte, j’en ai besoin. C’était de la dépendance. Alors je me suis dit qu’il fallait que j’arrête. » 

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Réalité et Vérité

Faits alternatifs et fake News

La vérité et la réalité sont des notions différentes selon que l’on s’adresse à un philosophe, un physicien ou un croyant.

Il existe deux écoles en philosophie : ceux qui, comme Platon, considèrent que la réalité n’existe pas dans ce monde et que le monde sensible que nous apercevons n’est que le reflet sur le mur de la réalité.

Et ceux qui, comme Aristote ou les positivistes, considèrent que la réalité est un attribut du langage et des sens et on ne peut connaitre la réalité qu’à travers les sens.

Les politiques de tous temps ont exploité l’ambiguïté entre vérité et réalité en fabriquant des « fake news » ou de faits alternatifs et en manipulant la vérité.

En physique la réalité mathématique seule peut donner une idée de la réalité externe objective.

Dès l’initiation le Franc-maçon s’engage dans un parcours qui doit le mener des ténèbres vers la lumière, de l’ignorance vers la vérité. Ce qui compte, c’est la recherche incessante de la vérité et le parcours pour l’atteindre.

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Insémination artificielle avec donneur la levée de l’anonymat

La levée de l’anonymat dans le cadre de l’IAD.

  • insémination artificielle avec donneur

Les chiffres et le contexte.

De tout temps la stérilité a été génératrice d’angoisses majeures. Mais quand un couple n’avait pas d’enfant, la femme était la première à être mise en cause. Ce déshonneur que subissait la femme stérile est lié à la valorisation ancestrale de la procréation. Avec la procréation, la collectivité assurait non seulement sa survie biologique, mais également sa propre survie sociale au travers de la transmission de valeurs, de normes, de pratiques et d’acquis de toutes sortes qui sont précisément liés à la reproduction du genre humain. Si le statut de femme était acquis à partir du premier enfantement, c’est avec lui que le corps féminin devint un enjeu de pouvoir. Mais l’homme aussi eut à souffrir de stigmatisation, car dans une société centrée sur le masculin viril et dominant, un homme infertile ou stérile était l’équivalent d’un homme impuissant.

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