Pour une paix mondiale durable : engagement maçonnique et fraternité universelle


Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’aimerais expliquer pourquoi j’ai
choisi ce thème. La paix dans le monde c’est pour moi une finalité et un espoir
qui trotte dans ma tête depuis longtemps. C’est avoir des rapports avec les autres
qui n’engendrent que du progrès, progrès dans la réflexion, dans la recherche de
la vérité, dans l’évolution de l’homme (et de la femme cela va de soi). C’est la
possibilité d’avancer avec les autres et pas contre les autres. La paix c’est plus
qu’un mot, c’est un tout.
Vous rappelez-vous des sujets abordés par les Miss America lors des
concours de beauté aux États-Unis lorsque le commentateur leur demandait quel
était leur vœu le plus cher ? Inexorablement la réponse incluait « La paix dans le
monde ».

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Tolérance

Il m’importait de choisir un sujet qui soit non seulement d’actualité, mais qui résonne profondément en
moi, et qui porte une dimension philosophique essentielle.
Alors, assise sur mon canapé, devant les informations de 20h, le concept de tolérance – ou plus
précisément, l’absence de tolérance – s’est imposé à moi comme une évidence pour mes travaux
d’apprentie.
Entre les discours et les images, ma modeste conclusion c’est que le moins que je puisse dire, c’est que
les Hommes ne débordent pas de Tolérance… Pourtant, la tolérance est sans doute la bonne mesure, le
tempo harmonieux qui permettrait d’équilibrer les relations entre les Hommes, mais aussi entre
l’humanité et notre Terre.
Mais commençons par le début.
Toujours assise sur ce même canapé, je me surprends à réfléchir : la tolérance a sans doute été le
premier sentiment que j’ai perçu dès mon arrivée dans ce temple. Je n’oublierai jamais cette ouverture
d’esprit, cette bienveillance, et cet accueil à la fois amical et chaleureux. Mon initiation, quant à elle,
restera gravée à jamais dans ma mémoire et dans mon cœur, tant elle fut à la fois inoubliable,
bouleversante et déstabilisante. Mais poursuivons, sinon je risque d’inonder mon clavier !
Ainsi, sans plus attendre et avec une certitude renouvelée, je venais de trouver mon sujet de réflexion
sociétale.

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L’Intelligence artificielle au secours de St Thomas ?

Je suis tellement heureux de m’exprimer devant une assemblée de femmes et
d’hommes libres et de bonne mœurs !!! Mais le sommes-nous vraiment ? Les bonnes mœurs
ne se jugent que dans le contexte d’une société, d’un lieu géographique et d’une époque… En
1721, quand la constitution de la franc-maçonnerie fut écrite, il n’était pas de bonne mœurs
d’être homosexuel. Il l’était pourtant de vanter les bienfaits de la colonisation, ou de ne pas
s’émouvoir du viol conjugal, voire d’être fier de le pratiquer (c’était un devoir après tout, le
consentement était contractuellement acquis !). Sans contexte précis, pas de mœurs !
Heureusement, si je suis libre de mes pensées et de mes choix et que j’applique cette
même liberté à autrui, cela me donne la tolérance suffisante pour affirmer : vous êtes tous,
mes sœurs et mes frères, des gens de bonnes mœurs.
La question est donc : suis-je libre (de mes pensées et de mes choix) ?
Évidemment, la liberté est un très large concept ! Il est indécent de s’en plaindre quand
des milliards d’humains vivent sous des régimes autoritaires… Vous connaissez la pyramide
de Maslow qui définit les besoins fondamentaux : on ne peut pas répondre au besoin de
sécurité si les besoins physiologiques ne sont pas remplis. On n’accède pas à l’appartenance, à
l’estime ou à l’accomplissement quand on n’est pas en sécurité, etc… Il en va de même pour
la liberté : je peux parler de liberté de penser, de choix ou de me construire un esprit critique
uniquement parce que je vis dans un état de droit, sans police politique ou de mœurs (encore
eux !), entouré d’une multitude de liberté (d’expression notamment).

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Éducation et liberté : apprendre ou ne pas apprendre ? Telle est la question.


L’éducation et la liberté sont des concepts indissociables, qui ont toujours été au cœur des
débats philosophiques, politiques et sociaux. Alors, la connaissance et l’éducation rendent-ils
l’Homme libre ?
Depuis l’aube de la civilisation, l’Homme a cherché à se libérer de ses chaînes physiques,
intellectuelles ou spirituelles. La connaissance et l’éducation ont souvent été perçues comme les
moteurs principaux de cette libération.
Socrate considérait que la connaissance de soi et la quête de la sagesse étaient les clés de la
liberté intellectuelle et morale.
Platon, dans son allégorie de la caverne, parlait des hommes qui voient les ombres projetées
sur les parois en croyant que c’est là toute la réalité. Ce n’est que lorsqu’ils sont libérés des chaînes
qui les retiennent au fond de la caverne, qu’ils voient le monde réel.
Montaigne affirmait que « L’ignorance est la plus sûre des servitudes ». Et que « C’est de
l’éducation que dépendent les destinées du genre humain ».

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EFFACER L’HISTORIQUE

Plus précisément, cette planche aurait pu être sous-titrée : le passé, un bien commun ?
Dans sa description d’une société totalitaire, 1984, Georges Orwell érige en principe la
maxime suivante : « celui qui contrôle le passé contrôle le présent, celui qui contrôle le
présent contrôle l’avenir ».
C’était un samedi soir, nous avions décidé en famille de regarder un dessin animé.
Avant que le générique ne commence, un écriteau nous mettait en garde sur la dangerosité
potentielle de la vidéo que nous allions faire visionner imprudemment à nos enfants : « ce
programme comprend des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou
des cultures. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque et le sont encore aujourd’hui ». Ce
message n’est qu’un des nombreux exemples de polémiques autour de représentations
passées, qu’il s’agisse de la statue de Colbert devant l’Assemblée nationale ou encore du
choix d’une comédienne pour incarner un rôle à l’écran. Je ne m’attacherai pas ici aux détails
des faits, en m’efforçant au contraire de démêler les présupposés intellectuels derrières ces
polémiques.

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Et toi, Tattoo compris ?

Durant nos vacances, nous avons mis en place un jeu avec mon chéri. Trouver les tatouages sur le corps des gens que nous croisions dans la rue ! En effet, nous avions fait le constat qu’un bon nombre de personnes étaient tatouées, nous donnant le sentiment de faire partie d’une tribu fort rare, celle des « non tatoués » !
Dans notre époque où les gens se déshabillent, aussi bien par la libération de la parole que des habits (les culottes ont de moins en moins de tissu !), dans notre époque où ils se dénudent volontiers, le tatouage semble remplacer le vêtement. Si bien que, mêmes nus, ils paraissent habillés !

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